Campagne de sollicitation postale

Chers généreux donateurs,

Vous le savez, c’est dans le quotidien que s’écrit la vie, dans tous les petits gestes et les petites attentions qui nous paraissent souvent futiles dans le feu roulant de notre existence. Tout cela teinte nos valeurs, trace notre chemin et fait ce que l’on devient.

À Pallia-Vie, le quotidien devient extraordinaire, parce qu’on sait combien il est précieux. C’est pour cela qu’on le chérit tant! 

Avant de connaître Pallia-Vie, j’avais l’impression que la maladie m’obligeait à faire le deuil de ma vie, avant même de mourir. J’étais inquiète à l’idée de devoir vivre entourée d’inconnus dans un endroit qui me serait étranger.

J’étais bien loin de me douter que je m’y sentirais tout de suite chez moi. Pallia-Vie, c’est une maison pleine de vie, chaleureuse et lumineuse.

À mon arrivée, Carole m’a accueillie, et son calme m’a tout de suite rassurée. Elle a pris soin de répondre à toutes mes questions, en allant même au- devant de celles que je n’osais pas poser.

Après quelques heures passées à admirer le paysage par la grande fenêtre de ma chambre, j’ai rencontré Julie, la travailleuse sociale de la Maison. Sa douceur infinie et son écoute attentive ont guidé notre belle conversation. Je me suis surprise à m’ouvrir et à me raconter à elle comme je l’aurais fait avec une précieuse confidente. C’était apaisant d’être écoutée et de me sentir comprise.

Au bout de quelques jours, je savais que c’était ici ma nouvelle maison. Ma dernière demeure. Je me sentais moins malade : j’ai retrouvé l’appétit et le sourire, je marche tous les jours et j’ai  créé de nouveaux liens d’amitié.

Lucie, Isabelle, Gilbert et Marlène sont aux petits soins avec moi : ils veillent sur moi comme si j’étais leur propre maman. Je me sens choyée.

Michel, le chef cuisinier, est mon rayon de soleil. Il ajoute de la saveur et un soupçon de bonheur à mon assiette comme à mes journées. On mange comme dans un grand restaurant 5 étoiles à Pallia-Vie; on ne peut pas faire autrement que de se laisser gâter!

À la Saint-Valentin, patients, visiteurs, bénévoles et employés se sont rassemblés pour festoyer le temps d’un dîner lors duquel un musicien nous a offert de belles mélodies et des valses. L’amour et la magie se sont vite répandus dans la salle à manger. Quelques employées ont spontanément accompagné Denis, qui grattait les premières notes d’un grand classique de Piaf à la guitare. Je me suis laissé bercer et me suis laissé parler d’amour…

J’ai même fait durer le plaisir, en prenant des pauses avant de retourner à ma chambre alors que la chorale improvisée visitait les patients alités. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de ma voisine; je l’ai regardée  fredonner doucement « Love me tender » d’Elvis Presley, avec Denis et ses voix d’anges rassemblés autour de son lit. J’étais émue de les voir ainsi prendre le temps…

C’est ce qu’on a de plus précieux quand on entre ici : le temps qu’il nous reste. C’est important de pouvoir en savourer chaque instant.

C’est un peu comme si, à Pallia-Vie, le temps s’arrêtait pour célébrer la vie. C’est si bon de vivre ici!

Aujourd’hui, alors que je n’ai plus toujours la force d’aller dîner avec Michel à la salle à manger, je me remémore cette belle journée, et ça me fait du bien d’y repenser.

Je suis émue à l’idée que, sans même me connaître, vous m’offriez le privilège de séjourner à Pallia-Vie. C’est là un cadeau précieux et inestimable pour moi comme pour les membres de ma famille.

Pallia-Vie a besoin de vous pour poursuivre sa bienveillante mission. C’est pourquoi j’aimerais vous demander, bien humblement, de choisir à nouveau de soutenir Pallia-Vie afin que d’autres personnes puissent aussi se laisser envelopper d’amour.

Donnez petit, donnez grand!

Si vous le pouvez, donnez généreusement!